DECLARATION de l’Etat Arménie (République Arménie Occidentale) devant les menaces et défis actuels et perspectives pour un futur dialogue entre les civilisations, les cultures et les religions

Aujourd’hui nous constatons, sur l’ensemble de la Planète Terre,  l’entière déconstruction des accords de Yalta qui établissaient de nouveaux rapports à la suite de la Deuxième Guerre Mondiale dûe à l’action des adeptes du paradigme parasitaire. Puisque la paix de Yalta n’est plus, les fondements sur lesquels s’appuie le monde d’aujourd’hui et de demain sont les documents fondateurs de la Conférence de Paix de Paris, les Décisions de la Ligue des Nations, issus de la Première Guerre Mondiale.

De toutes les décisions prises par les instances internationales accréditées seuls deux  points n’ont pas trouvé solution : la question de l’autonomie des kurdes et la souveraineté de l’Arménie wilsonnienne. De plus, dans le cadre d’accords illicites et du projet Trotsky-Atatürk, l’Arménie a été occupée, démantelée, sa population génocidée et sur une petite partie de son territoire a été créé un Etat-réserve dont l’existence donnait un semblant de légitimité à tous les actes de Génocide envers le peuple arménien, passés, présents, sur le territoire de l’Empire ottoman et sur tout le Plateau Arménien.

Les idéologues inspirateurs, les organisateurs, les réalisateurs et les principaux bénéficiaires du Génocide des arméniens, auteurs de l’immense Culturocide sur le territoire de l’Empire ottoman et la pré-Caspienne occidentale sont des forces sombres, transnationales, impunies, telles des « sages femmes » de toutes les formes du panturkisme, du nazisme, du fascisme, du radicalisme et de la xénophobie de la fin du XIXe et de tout le XXe siècles.

Cet accord séparé entre une Turquie ittihado-kémaliste et une Russie bolchévico-trotskyste bercée aux idées d’une révolution permanente s’est soldé par une absence de reconnaissance de la part de la Ligue des Nations des frontières orientales de la Turquie et des frontières-sud de la Russie.

La Turquie, l’Azerbaïdjan et Chypre-nord sont positionnés sur une aire civilisationnelle volée, dévastée, usurpée, là où se trouvent l’héritage culturel, les richesses et les biens des arméniens et autres peuples autochtones : des entités constituées arbitrairement, illégales, des régimes faussés de nomades conquérants – turcs-ogüz, azerbaïdjanais et turco-chypriotes. Ce ne sont pas de vrais musulmans ! L’Islam n’a pas participé au Génocide des arméniens ni à celui des autres peuples autochtones. Les peuples du Grand Proche-Orient pratiquant l’Islam ont sauvé du Génocide des arméniens et d’autres populations autochtones.

Aujourd’hui nous sommes les témoins d’actes aboutissant à l’éradication des restants de l’Etat-réserve arménien. Un tel effacement « légitime » de l’Etat-réserve montre la non-existence de l’Etat-réserve et son incapacité à faire exiger ses « Droits ». D’après le dessein des « conspirateurs », c’est à l’administration au pouvoir de cet Etat-réserve que revient de procéder à l’élimination de l’Etat-réserve (c’est-à-dire au gouvernement de la République Arménie).

Cette situation fait de tout le peuple arménien une personnalité politique légitimée à résoudre toutes  questions liées aux menaces et défis qu’encoure le peuple arménien ainsi qu’aux tentatives d’une délimitation et une démarcation forcées des frontières de la République Arménie.

Toute action comme toute inaction de la part des joueurs de l’intérieur ou étrangers, de personnalités, d’individus, de juristes, de chefs ou membres d’ organisations, sont depuis plus d’un siècle soigneusement inventoriées, auditionnées, analysées, des expertises qualimétriques indépendantes extra-judiciaires sont effectuées qui  déboucheront par l’intermédiaire de la numérisation et de l’Intelligence Artificielle aux  conclusions probantes du jugement du Tribunal militaire de la civilisation arménienne.

Nous réprouvons totalement l’action de Nicol Pashinyan et de ses conseillers du pire : il a usurpé le fauteuil de Premier Ministre de la République Arménie et est l’auteur-vassal hésitant de la formation d’un Etat-réserve « République Arménie »…

Il ne représente absolument pas l’ensemble des arméniens ni la gouvernance arménienne.Tous les documents, tous les accords qu’il a signés ou signera , tous ses échanges avec le dictateur azerbaïdjanais Ilham Alyev qui a commis d’innombrables crimes contre les hommes et l’humanité ou d’autres individus de taille ou niveau différent représentant les forces sombres du pouvoir de l’usure planétaire et acteurs d’une mécanique génocidaire impunie ne bénéficieront pas d’une défense et seront implaquablement renversés par le peuple arménien. Ils sont la cause de l’Anéantissement programmé de tout le peuple arménien.

Toute décision adoptée par l’Etat-réserve sera annulée.

L’Etat Arménie (République Arménie Occidentale) est investie du droit d’annoncer que l’administration de l’Etat-réserve n’est pas habilitée à prendre quelle que décision que ce soit concernant le destin du Peuple arménien ou les territoires où s’est développée la civilisation arménienne en y incluant le territoire de l’Etat-réserve.

L’Etat Arménie (République Arménie Occidentale) qualifie de Génocide tous les actes commis par le gouvernement de la République Azerbaïdjan envers les arméniens de la République Artsakh et de la pré-Caspienne occidentale.

Considérant illégal le Décret de dissolution de la République Artsakh pris par le président de la République Artsakh – Samvel Shakhramyan – du 28 septembre 2023 qui est contraire à la Constitution de la République Artsakh et sa Déclaration d’indépendance,

condamnant la guerre de 44 jours déclarée par la République Azerbaïdjan le 27 septembre 2020 qui a utilisé des armes illicites, aidée par la Turquie, avec l’apport de terroristes-mercenaires venus du Proche-Orient et les actions d’une coalition de pays ennemis de l’Arménie,

condamnant particulièrement le blocus total de neuf mois de la République Artsakh, la déportation, l’anéantissement, l’appropriation de l’héritage historique culturel, des biens religieux, la falsification de l’histoire, la violente agression contre la République souveraine Artsakh, la politique de nettoyage ethnique débutée le 19 septembre 2023 qui continue, la déportation et le Génocide des arméniens d’Artsakh et de la pré-Caspienne occidentale (c’est-à-dire la soi-disant nommée République Azerbaïdjan),

l’Etat Arménie (République Arménie Occidentale) assume toutes les obligations juridiques et politiques pour représenter la République Artsakh, le peuple de l’Artsakh et défendre ses droits  auprès des instances internationales et des entités juridiques que sont les Etats, jusqu’au rétablissement de l’ appareil d’Etat de celle-ci, en vertu de la décision prise le 29 septembre 2023.

L’Etat Arménie (République Arménie Occidentale) confirme la décision prise le 29 mars 2011 « De la neutralité positive, constante, armée des arméniens d’Arménie Occidentale et de l’Arménie Occidentale »,

l’Etat Arménie (République Arménie Occidentale) confirme qu’il assume la défense de tous les droits octroyés au peuple arménien par les instances internationales, tels :

– le Traité de Paix de Sèvres, 10 août 1920 ;

– l’imprescriptible Sentence Arbitrale du 28e Président des Etats-Unis d’Amérique Woodrow Wilson, 22 novembre 1920 ;

– la délimitation des frontières de l’Etat Arménie d’après l’Exposé-Proposition de la Commission spéciale de la Conférence de Paix de Paris, 24 février 1920 ;

– les débats au Sénat américain concernant un mandat sur l’Arménie, 29 mai – 1er juin 1920, signifiant que les Etats-Unis d’Amérique ont reconnu de facto le titre d’Etat à l’Arménie sur le territoire arménien, ce qui annule le droit et le titre de l’Empire ottoman sur ces territoires,

et

veillera, en qualité d’Etat-continuateur (continuity) de l’Etat Arménie reconnu de facto et de jure en 1920,  à la mise à exécution  de ces droits et titres sur l’aire territoriale de la civilisation arménienne y compris la question de la délimitation et de la démarcation de la frontière entre l’Etat Arménie et la République Azerbaïdjan et la démarcation de la frontière entre l’Etat Arménie et la République Turquie.

De même nous annonçons que l’unique représentant de la civilisation arménienne, de tous les arméniens et chargé de la mission civilisationnelle  du peuple arménien se nomme HAYK.

 Ce représentant légitime et légal pour la défense et la réalisation des droits du peuple arménien octroyés par les instances internationales et jusqu’au « Droit d’exiger » est  incarné par l’Etat Arménie (République Arménie Occidentale).

Martik Gasparyan
Président de l’Etat Arménie (République Arménie Occidentale)

Tigran Pashabézyan
Premier Ministre de l’Etat Arménie (République Arménie Occidentale)

Armen Ter-Sarkissyan
Président de l’Assemblée Nationale (Parlement) de l’Arménie Occidentale

31 маrs 2024