En ces jours si difficiles et décisifs pour notre peuple, alors que la nation arménienne, par le sacrifice de son GENOCIDE, se dresse, seule, contre le terrorisme international, contre la machine génocidaire centenaire des TURCS, contre les menaces et les défis imposés à l’humanité par la blablamanie et la vénalité des hommes politiques, des experts, des savants et des créateurs, face au business et « aux gouvernements du monde entier », devant l’indifférence du monde actuel, je me tourne une nouvelle fois vers une écriture du passé – comme un Appel-Testament-Adresse – d’un leader non seulement religieux mais également personnage influent de l’histoire arménienne, Hrimyan Haïrik, et pour moi il devient évident qu’en fin de compte tout est resté comme c’était, seule la génération a changé !
Sur une période de seize siècles le peuple arménien, gardien de l’avant-poste oriental de la chrétienté, avait en 1878 fait une tentative désespérée pour un petit peuple d’informer le monde de la catastrophe humanitaire qui l’accablait et demander un soutien, contre la volonté du sultan et du gouvernement ottoman. Le Vieux Monde a, de toutes parts, fait entendre son soutien mais les promesses sont restées à l’état de paroles. Les banquiers arméniens, les usuriers, les dirigeants politiques ayant lié leur destin ultérieur et celui de leur peuple aux turcs ont agi contre lui. N’ayant pu atteindre son but en tant que Catholicos, il a été contraint en août 1873 de quitter sa fonction et retourner enseigner à l’Episcopat de Van. Khrimyan Haïrik voulait simplement que le peuple arménien martyrisé ne reste pas dans l’ignorance, dans l’illetrisme et l’inculture, ce qui n’était rentable qu’aux dirigeants.
Le destin des arméniens reproduit ce que relataient les anciens manuscrits arméniens: l’exil, les pertes, le recouvrement de sa Patrie. Chaque livre a un destin, il en est de même pour l’individu. C’est pour cela justement qu’est significatif, en ces jours, que sorte de presse un travail fondamental de l’académicien Artashès Davydovitch MIKAELYAN sur la STRATEGIE socio-économique du développement de l’Arménie, en arménien, chinois, russe, anglais, allemand, français, sous la direction du maître ès économie et droit David Mikaëlyan («dm-LINGUA», Hambourg) et supervisé scientifiquement par Abel AGANBEKYAN.
Le rôle des mécènes Lévon MARCOS et Edward TCHOVOUCHYAN pour la publication de cet ouvrage correspond totalement aux rêves et souhaits que faisait Khrimyan Haïrik pour le peuple arménien. Pour l’édition de ce livre ont également fortement contribué le Directeur du Centre russe pour le développement de l’enseignement, des sciences et de la culture. Concernant les traductions en différentes langues, vers le chinois: le Président du Directoire de la Chambre de commerce “Elos-Shanghaï” – Madame LI LI; vers le français: madame Béatrice; vers l’anglais: Jeanne Mikaëlyan, chargée de cours. L’auteur a dédié son ouvrage à la mémoire de son frère Achot Davydovitch Mikaëlyan.
L’introduction à cet ouvrage si indispensable pour l’économie de l’Arménie et la gouvernance arménienne, qui peut aider à la transition économique du pays vers une économie intelligente avec des indices de qualité et lui fournir une issue aux crises économiques cycliques, aider à renforcer le champs juridique de l’attractivité investitionnelle du pays, a été rédigée par votre dévoué serviteur.
Martik Gasparyan
Membre du Conseil Scientifique de l’Académie des Sciences de Russie, membre du Praesidium de l’Académie des Sciences Naturelles de Russie, membre de l’Académie des Beaux Arts de Russie, membre du MADENM, membre de l’Académie EWAN, docteur ès sciences économiques, professeur.
Responsable du Centre Scientifique International Indépendant d’expertise et d’évaluation pour réparations et restitutions, membre depuis 1993 du Centre analytique du Club de Rome, membre du Conseil Scientifique Eurasien pour les sciences et les technologies de pointe.
20 octobre 2020
